Les réseaux de transports dans l’Arc jurassien continuent de poser question. Il y a dix ans, la CTJ accompagnait une intéressante réflexion sur la mise en place d’un schéma des mobilités transfrontalières.
Depuis, si le co-voiturage a connu un certain succès, force est de constater qu’au-delà de quelques améliorations passées (réouverture de la ligne Delle-Belfort) qui peinent à convaincre (la ligne vient de se voir supprimer son statut d’utilité publique), présentes (rénovation de la Ligne des Horlogers pour 55 millions d’euros) ou à venir (contournement du Locle et de La Chaux-de-Fonds par la H20 à l’horizon de 2030), la situation a globalement peu évolué, voir régressé. Les files de frontaliers demeurent aux passages frontaliers entre Jougne et Vallorbe ou entre Les Rousses, Bois d’Amont ou Saint-Cergue, tandis que l’accès de Neuchâtel à Paris par le TGV Lyria était supprimé et celui de Lausanne altéré.