©Patrick Guerne
Le patrimoine UNESCO neuchâtelois : élément de la cohésion cantonale
Samedi 24 novembre 2018
Préoccupées par l’avenir des Montagnes neuchâteloises, une poignée de Montagnons se sont engagés à promouvoir l’essor de la région au plan culturel, économique, environnemental et social, dans la perspective d’un équilibre cantonal. C’est ainsi qu’est né en 1999 un mouvement citoyen qui propose chaque année un thème mettant en exergue les « possibles » complémentaires et fédérateurs entre les deux régions du Haut et du Bas du canton, plutôt que leurs différences. Après 20 ans d’existence, le mouvement a souhaité faire le bilan des résultats de ses activités à l’aune de ses ambitions de départ. Il a constaté que ce bilan était plutôt maigre. Les conditions socio-économiques se sont dégradées et ont accentué les clivages. La cohésion cantonale s’en est trouvée affaiblie. Le blocage du levier politique et une certaine indifférence de l’opinion publique ont alors incité ID régionS à ouvrir une porte pour tenter d’alimenter la cohésion cantonale : celle de la culture et du patrimoine culturel. Il est apparu au mouvement que les deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, site palafittique en Bas, urbanisme horloger en Haut, pouvaient être cette porte. Si le lien entre les deux sites ne s’impose pas, ils mettent néanmoins en évidence la diversité du patrimoine culturel du canton. En couplant leur poids, on emprunte un chemin que l’on veut favorable à la cohésion et à l’attractivité économique du canton.