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Les enjeux transfrontaliers
dans l’arc jurassien
Les enjeux transfrontaliers
dans l’arc jurassien
Par Alexandre MOINE
Professeur de géographie, Laboratoire ThéMA UMR 6049, CNRS, Université de Franche-Comté
Les effets-frontière sont de puissants vecteurs d’organisation spatiale. Dans l’arc jurassien, doté d’une armature urbaine assez lâche, ceux-ci provoquent des dysfonctionnements qui rendent la coopération indispensable.
Dans cet article, nous proposons une lecture des dynamiques de ces territoires frontaliers qui montrent en définitive des différences prégnantes comme autant de jeux reposant sur la cohérence de l’aménagement du territoire de part et d’autre de la frontière. Il ressort de l’analyse, outre la nécessité d’un soutien des acteurs politiques à différentes échelles, un manque de vision stratégique d’un ensemble de dynamiques fondées sur la proximité, l’interconnaissance et la mise en lien des acteurs locaux, notamment les citoyens, les entreprises et la société civile.
Transformer la ligne en espace : 6 propositions vers un projet commun pour l’arc jurassien franco-suisse
Transformer la ligne en espace : 6 propositions vers un projet commun pour l’arc jurassien franco-suisse
A partir d’un questionnement sur les déséquilibres entre économies productive et résidentielle, les 12 citoyens du Forum Transfrontalier jouent à nouveau leur rôle de vigile et d’aiguillon. Durant le cycle 9, ils ont débattu, observé, exprimé leur perception, se sont appuyés sur une méthode et des concepts. Ils vous livrent aujourd’hui la présentation de leurs travaux et 6 propositions vers un projet inclusif et durable pour l’Arc Jurassien franco-suisse. Comment transformer la ligne en espace ?
Voir et penser autrement le développement de l’Arc Jurassien franco-suisse
Voir et penser autrement le développement de l’Arc Jurassien franco-suisse
Présentation complète des travaux du cycle 9 par Pascale Brenet, Docteur en sciences de gestion et membre du comité du Forum Transfrontalier Arc Jurassien.
Les membres du comité du Forum Transfrontalier Arc Jurassien ont été invités à donner leur point de vue sur la problématique du Cycle 9 et à interpeller les acteurs de ce territoire franco-suisse. Nous publions le texte personnel d’Evelyne Boillot, en tant que citoyenne et membre du Forum Transfrontalier.
LES DROITS POPULAIRES COMPATIBLES AVEC LA CULTURE POLITIQUE FRANÇAISE ?
LES DROITS POPULAIRES COMPATIBLES AVEC LA CULTURE POLITIQUE FRANÇAISE ?
La France est traversée par un courant rénovateur, jamais les médias n’ont si souvent évoqué le droit de référendum et d’initiative suisses, proposés au débat par les Gilets jaunes. Cette rénovation démocratique a-t-elle quelque chance de triompher ?
Nous aimerions le souhaiter. Mais les conditions ne sont pas remplies en France pour que s’imposent des droits populaires qui ne correspondent guère à l’histoire politique du peuple français, ni à sa culture.
Quelles furent les circonstances pour qu’advinrent, en 1874 et en 1891, les droits suisses de référendum citoyen et d’initiative populaire ? On sortait des Guerres de religion et les deux camps, Cantons protestants et catholiques, n’avaient plus qu’un souci : la paix. Référendum et Initiative sont des instruments de médiation réconciliant les antagonismes. La volonté de paix primait, elle prime aujourd’hui encore. Le souci de conciliation domine la culture politique suisse à ses trois étages, national, cantonal et communal. La culture suisse, depuis 1848, est une culture de conciliation et non d’affrontement.
20ème Rencontre d’ID régionS, Forum citoyen
20ème Rencontre d’ID régionS, Forum citoyen
Le patrimoine UNESCO neuchâtelois : élément de la cohésion cantonale
Samedi 24 novembre 2018
Préoccupées par l’avenir des Montagnes neuchâteloises, une poignée de Montagnons se sont engagés à promouvoir l’essor de la région au plan culturel, économique, environnemental et social, dans la perspective d’un équilibre cantonal. C’est ainsi qu’est né en 1999 un mouvement citoyen qui propose chaque année un thème mettant en exergue les « possibles » complémentaires et fédérateurs entre les deux régions du Haut et du Bas du canton, plutôt que leurs différences. Après 20 ans d’existence, le mouvement a souhaité faire le bilan des résultats de ses activités à l’aune de ses ambitions de départ. Il a constaté que ce bilan était plutôt maigre. Les conditions socio-économiques se sont dégradées et ont accentué les clivages. La cohésion cantonale s’en est trouvée affaiblie. Le blocage du levier politique et une certaine indifférence de l’opinion publique ont alors incité ID régionS à ouvrir une porte pour tenter d’alimenter la cohésion cantonale : celle de la culture et du patrimoine culturel. Il est apparu au mouvement que les deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, site palafittique en Bas, urbanisme horloger en Haut, pouvaient être cette porte. Si le lien entre les deux sites ne s’impose pas, ils mettent néanmoins en évidence la diversité du patrimoine culturel du canton. En couplant leur poids, on emprunte un chemin que l’on veut favorable à la cohésion et à l’attractivité économique du canton.
Les coopérations de proximité dans l’Arc jurassien franco-suisse : un enjeu de la cohésion sociale transfrontalière
Les coopérations de proximité dans l’Arc jurassien franco-suisse : un enjeu de la cohésion sociale transfrontalière
Dans un récent Cycle 8, nous avons interrogé la manière dont les petites coopérations se développaient dans l’Arc jurassien transfrontalier. Une longue enquête, des séances de terrain tout au long de la frontière nous ont permis de capitaliser de précieuses données et informations. La démarche est maintenant restituée dans un article scientifique qui lève le mystère de ces magnifiques coopérations de proximité…
Alexandre Moine, Président du Forum Transfrontalier Arc jurassien
Besançon, le 15 février 2018
20e anniversaire de la MOT Mission Opérationnelle Transfrontalière
20e anniversaire de la MOT Mission Opérationnelle Transfrontalière
Conférence « Construire les territoires transfrontaliers : l’Europe pour les citoyens »
Plus de 230 participants se sont réunis à Bruxelles les 30 novembre et 1er décembre 2017 pour la conférence européenne organisée à l’occasion des 20 ans de la MOT sur le thème “Construire les territoires transfrontaliers : l’Europe pour les citoyens”, accueillie par le Comité européen des Régions.
Cet évènement a permis la présentation de projets concrets, de nombreux échanges sur 20 ans de coopération transfrontalière en Europe et sur les perspectives offertes par l’après 2020.
Le Forum Transfrontalier Arc jurassien était représenté par son Président Alexandre Moine et son vice-président Marcel Schiess.
TRANSITIONS
La photographie dans le canton de Neuchâtel 1840-1970
MahN Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel - du 14 mai au 15 octobre 2017
MahN Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel - du 14 mai au 15 octobre 2017
TRANSITIONS
La photographie dans le canton de Neuchâtel 1840-1970
MahN Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel – du 14 mai au 15 octobre 2017
MahN Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel – du 14 mai au 15 octobre 2017
Quelle place a occupé le canton de Neuchâtel sur la scène photographique nationale ? Quels en ont été ses acteurs ? Quels rapports la photographie a-t-elle entretenu avec les arts visuels traditionnels ? Comment a-t-elle investi les domaines de l’industrie, du monde du travail et de la publicité ? A travers un questionnement pluriel, cette importante rétrospective du Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel retrace pour la première fois 130 ans de photographie dans le canton.
130 ans de photographie : 1840-1970
En 1840, on enregistre la première trace d’une expérience photographique dans le canton de Neuchâtel. La photographie se déploie très vite dans les villes, sans pour autant jamais atteindre l’effervescence de cités alémaniques, comme Zurich. Parmi les particularités locales figurent de grandes entreprises éditoriales, initiées par Victor Attinger, à la fois éditeur, propriétaire d’un magasin de photographie et membre fondateur du photo-club de Neuchâtel. D’autres Neuchâtelois, à l’instar de Max Chiffelle, de Henry Brandt ou de Fernand Perret, déploieront également, au XXe siècle, une intense activité de photographes dans le domaine de l’édition, mais aussi à travers des travaux de commande. Au nombre des particularités locales figure de même la photographie ethnographique, un genre qui s’est considérablement développé à partir de 1930. Cette exposition présente près d’un siècle et demi de photographie dans le canton de Neuchâtel. Elle interroge en même temps les rapports que ce medium a entretenus avec les arts visuels traditionnels. La photographie s’est longtemps coulée dans le moule d’arts, comme la peinture ou la gravure, avant de conquérir son autonomie, développer son propre langage visuel et artistique ou encore participer au grand mouvement des avant-gardes.
350 images en provenance de toute la Suisse
Le parcours propose une sélection de quelque 350 images de grande qualité provenant d’une quinzaine d’institutions du canton et d’importants centres de la photographie en Suisse. Ce projet résulte du dépouillement d’un demi-million de photographies et repose sur un partenariat fructueux entre des spécialistes de la photographie et des institutions de recherches et de conservation : Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel (IHAM) ; Institut suisse pour la conservation de la photographie (ISCP), Neuchâtel ; Département audiovisuel de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds (DAV). Le commissariat de l’exposition est assuré par Jean-Christophe Blaser, Christophe Brandt et Chantal Lafontant Vallotton. Le graphisme et la scénographie sont l’œuvre de l’atelier Onlab (Genève).
Neuchâtel, le 11 mai 2017